OHRAF une organisation humanitaires (ONG) des refugiés en afrique
Les réfugiés sont des personnes qui ne peuvent pas retourner dans leur pays d'origine craignant, avec raison, d’être persécutées ou à cause d’un conflit, d’actes de violence ou d'autres circonstances ayant gravement perturbé l'ordre public et qui, par conséquent, ont besoin d’une protection internationale. La tendance qui consiste à confondre les réfugiés et les migrants, ou à considérer que les réfugiés constituent une sous-catégorie des migrants, peut avoir de sérieuses conséquences pour la vie et la sécurité des personnes qui fuient les persécutions ou une zone de conflit. Incontestablement, toutes les personnes qui se déplacent d’un pays à l’autre méritent le plein respect de leurs droits humains et de leur dignité en tant qu’individu. Toutefois, les réfugiés constituent un groupe spécifiquement défini et protégé par le droit international car la situation dans leur pays d’origine rend impossible un retour chez eux. Les nommer autrement risque de mettre en péril leur vie et leur sécurité.
Les mouvements migratoires mixtes (ou la migration mixte) désignent des flux de personnes qui voyagent ensemble, généralement de manière irrégulière, en empruntant des itinéraires et des moyens de transport identiques, mais pour des raisons différentes. Les hommes, les femmes et les enfants qui voyagent de la sorte ont souvent été soit forcés de quitter leurs foyers à cause d’un conflit ou de persécutions, soit ils ont pris la route en quête d’une vie meilleure.
Les personnes qui voyagent au sein de mouvements migratoires mixtes ont des besoins variés ; et il peut s’agir de demandeurs d’asile, de réfugiés, d’apatrides, de victimes de la traite d’êtres humains, d’enfants non accompagnés ou séparés de leur famille ou de migrants en situation irrégulière. Les mouvements migratoires mixtes sont des situations souvent complexes et ils peuvent engendrer des défis pour l’ensemble des personnes impliquées.
Le HCR reconnaît que les efforts visant à protéger les réfugiés ne peuvent pas être mis en œuvre séparément des grandes tendances, des politiques et des pratiques qui façonnent la mobilité à l’échelle mondiale. Le HCR est aussi conscient que les personnes relevant de son compétence – notamment les demandeurs d’asile, les réfugiés et les apatrides – sont directement touchées par les politiques et les processus migratoires, en particulier lorsqu’elles sont impliquées dans des mouvements migratoires mixtes. Le HCR s’efforce dès lors de prendre part aux questions liées à la migration, qui touchent les réfugiés et d’autres personnes relevant de sa compétence, dont les demandeurs d’asile, les personnes déplacées internes et les apatrides. Dans certains cas, l’Assemblée générale de l’ONU a demandé au HCR d’apporter son expertise dans les processus liés aux questions de la migration.